Après la loi Azur de 2014, le projet de loi pour l’Évolution du Logement et Aménagement Numérique (loi Elan) devrait voir le jour en ce début du mois d’avril.
Attendu avec impatience au prochain conseil des ministres, cette loi va à nouveau réformer le droit immobilier. Nous vous proposons de faire le point ensemble sur les nouvelles mesures et les impacts majeurs sur notre vie quotidienne.
En 2018, l’Etat souhaite répondre aux changements de consommation de notre société en proposant des évolutions sur nos habitudes en matière de logement, d’aménagement urbain et de numérique.
Afin d’y voir plus clair, nous vous proposons de découvrir les principales mesures de cette nouvelle loi Elan, notamment en termes de digitalisation :
Ces nouvelles mesures, si elles sont mises en place rapidement, permettront d’améliorer considérablement notre cadre de vie, de mieux répondre aux besoins des Français et de pouvoir mieux construire et à moindre coût.
La question est de savoir si la loi Elan favorisera la baisse des prix de l’immobilier, en plus de garder des taux de crédit toujours avantageux.
Selon le Ministère de la cohésion des territoires, ces nouvelles réformes devraient permettre de « mieux construire et à moindre coût ». L’objectif très attendu de cette loi est donc d’augmenter l’offre de logements sur le marché pour faire baisser les prix de l’immobilier.
Selon les professionnels du secteur, les taux du crédit immobilier devraient rester bas et avantageux afin de favoriser le dynamisme du marché. Pour augmenter l’offre de logements sur le marché, le gouvernement compte beaucoup sur la transformation de bureaux commerciaux vides en logements habitables. Cette nouvelle loi Elan favorisera cette conversion grâce à une dérogation de la loi SRU (loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains de décembre 2000), qui impose au minimum 25% de logement sociaux dans les communes de plus de 3500 habitants.
Les taux toujours favorables du crédit immobilier renforcent la demande de biens malgré une hausse des prix dans les grandes villes. Les taux de prêt ont même baissé en janvier 2018 par rapport à décembre 2017. En 2018, les taux de crédit bas devraient se maintenir. Et afin d’économiser encore plus, l’amendement Bourquin permet, depuis le 1er janvier 2018, de changer d’assureur emprunteur chaque année à date d’échéance. Depuis 2014, il était possible de changer d’assurance de prêt uniquement pendant la première année de la durée du prêt.
Attestation Légale vous propose de lire l’intégralité du texte de projet de loi en cliquant ici.